« La pensée réac n’est pas en plein essor. Elle tombe le masque. Les Afrodescendants sont résilients. Ils respirent, travaillent à l’émergence d’une France post-raciste. Ce n’est pas seulement une autre pensée qu’il conviendrait de promouvoir, mais des pratiques différentes. L’antiracisme véritable consisterait, pour les membres du groupe dominant, à refuser d’évoluer dans un entre-soi monochrome. »
« Je vise à poser la question de la couleur dans un contexte français, mais sans vouloir culpabiliser personne.
Il n'y a pas de bonnes raisons pour qu'on s'intéresse si peu aux Noirs de France.
Mon propos est de porter à la connaissance du plus grand nombre des profils humains méconnus, afin que leurs questionnements soient pris en charge par la collectivité. Il s'agit non pas de fragmenter la France, mais de lui faire, en quelque sorte, la courte échelle, pour qu'elle se hisse à la hauteur de ses idéaux. »
La généalogie infinie des mères et des filles...
«Si les hommes ne sont pas intéressés par le propos de cette pièce, je crois qu’on a un sérieux problème, puisqu’on parle de la moitié de l’humanité.» Brigitte Haentjens
Pièce impressionniste portant sur les relations mère-fille. Des réflexions constantes, parfois tendres parfois cruelles sur cette relation unique et pas toujours évidente où l’on tente de se construire par rapport à l’autre, mais aussi surtout de s’en détacher pour réussir à se mettre au monde par soi-même.
EXTRAIT
« On avait beau être mignonne, douce, intelligente, disciplinée, passionnée, sereine, grave, rieuse, responsable, savante, on avait beau rapporter ses bulletins de l’école comme un chiot son bâton, on faisait tout pour voir s’illuminer les lèvres de sa mère mais aussitôt elle se rembrunissait. L’amour ne se force pas. Il aurait mieux valu être moins parfaite que sa mère, mais quand on l’a compris, c’était déjà trop tard.»
(...)
«J’aurais voulu, de toute mes forces voulu, être pour ma fille une autre mère que ma mère. Ne pas la soumettre. Ne pas l’étouffer. Surtout, ne pas l’étouffer.
Rester là, à la frontière de sa vie, me faire discrète, petite oiselle, ombre rose vogant dans un ciel d’une infinie bonté.Mais je me suis mirée dans ma bonté sans reconnaître mon visage.»
Poète, romancière, dramaturge et essayste, née à Sherbrooke, LOUISE DUPRÉ étudie à l’Université de Sherbrooke puis à l’Université de Montréal, où elle obtient, en 1987, un doctorat en lettres. Sa thèse porte sur la nouvelle poésie québécoise au féminin....
De 1981 à 1984, elle fait partie du collectif des Éditions du Remue-Ménage, où elle est responsable du comité de lecture. En 1988, elle entre au comité de rédaction de la revue Voix et Images/ Littérature québécoise, dont elle est directrice de 1995 à 1998. Elle participe à de nombreuses rencontres, tables rondes, collo- ques et émissions radiophoniques sur l’écriture et la littérature au féminin.
Elle est professeure de littérature à l’Université du Québec à Montréal et directrice de la Rencontre québécoise internationale des écrivains, tenue annuellement sous l’égide de l’Académie des lettres du Québec.
Auteure d’une quinzaine de titres, Louise Dupré a obtenu plusieurs prix et distinctions.
Louise Dupré est membre de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois.
« Ce n’est pas par les excès de la représentation que la tragédie doit exciter terreur et passion,
mais par la seule force de la fable »
Jean-François Sarasin, Discours de la tragédieE. Champion, 1926
« J’ajoute au langage parlé un autre langage et j' essaie de rendre sa vieille efficacité magique son efficacité envoutante intégrale au langage de la parole dont on a oublié les mystérieuses possibilités »(A. Artaud)
«L’intention de raconter les forêts de mon pays incendiées par quinze années de guerre a tourné court.
Des personnages ont surgi au fil de l’écriture, ont pris d’assaut les poèmes.
Enfants vêtus d’écorce. Mères faites du même bois que la table. Ils ont poussé les murs, disloqué les maisons, fraternisé avec les arbres, partagé leurs peurs et leurs jeux» V.K.G
Un théâtre d’État qui se fissure, un directeur tyrannique et désespéré qui ne tient plus le gouvernail, un metteur en scène rêvant de monter un Hamlet infilmable, un souffleur à bout de souffle, une femme de ménage qui s’exprime en latin pour mieux se faire comprendre, un acteur cabot, une actrice qui se pâme mais qui doit sa petite célébrité au dernier spot publicitaire qu’elle a tourné pour la télévision, une concierge qui étouffe dans sa loge sans fenêtre, médite sur Hamlet et rêve de célébrité....
Exemple de jeu video interactif
le langage militaire Fun
« Posez votre doigt au milieu de l’écran et laissez-vous embarquer dans une expérience interactive délirante.Votre simple doigt appuyé contre votre écran va vous faire vivre une expérience géniale et complètement inédite. Grâce à ce petit film coloré, vous êtes immergé dans un univers loufoque où votre doigt interagit avec le reste de la vidéo. Ainsi, vous commencez par exploser de simples ballons, au rythme de la musique, puis vous vous amusez à électrocuter des personnes et finissez par vous laisser embarquer complètement dans ce jeu virtuel. Prenez part à cette expérience qui vous amusera à coup sûr».
« une phrase, un mot suffit à faire apparaître la grande silhouette aimée de mon oncle ; je revois un de ses gestes habituels, une expression oubliée, j’entends sa voix comme s’il vivait encore »
Leslie Kaplan est née à Brooklyn en 1943 et a été élevée à Paris dans une famille américaine. Elle écrit en français. Après des études de philosophie, d’histoire et de psychologie, elle travaille deux ans en usine et participe au mouvement de Mai 68. Leslie Kaplan publie des récits, des romans, des essais, du théâtre, essentiellement chez P.O.L.
Son premier livre a été salué par Marguerite Duras et Maurice Blanchot . Son travail a souvent été adapté pour le théâtre, et ses livres sont traduits dans une dizaine de langues. Leslie Kaplan est membre du conseil de la revue de cinéma Trafic, fondée par Serge Daney.
Elle a reçu le prix Wepler en 2012 pour Millefeuille, et le Grand Prix 2017 de la Société des Gens de Lettres pour l’ensemble de son oeuvre.
Leslie Kaplan anime des ateliers de lecture-écriture dans des écoles et des bibliothèques de banlieue, des cafés, des prisons ainsi qu'à l'université. Elle est en résidence en 2009 à la Maison de la Poésie dans le cadre du programme Résidence d’écrivains en Ile-de-France.
De la littérature portugaise : notamment António Lobo Antunes (Christian Bourgois), Dulce Maria Cardoso (Stock), Gonçalo M. Tavares (Viviane Hamy), João Tordo (Actes Sud).
De la littérature brésilienne : João Paulo Cuenca (Cambourakis), Rubens Figueiredo (Books éditions), Michel Laub (Buchet-Chastel).
De la bande dessinée (Le Plus Mauvais Groupe du monde, de José Carlos Fernandes),
Des albums et romans pour la jeunesse : entre autres, deux titres de l’Angolais Ondjaki, des romans des Brésiliens Rodrigo Lacerda et Adriana Lisboa (éd. La Joie de Lire)…
De la littérature portugaise : notamment António Lobo Antunes (Christian Bourgois), Dulce Maria Cardoso (Stock), Gonçalo M. Tavares (Viviane Hamy), João Tordo (Actes Sud).
De la littérature brésilienne : João Paulo Cuenca (Cambourakis), Rubens Figueiredo (Books éditions), Michel Laub (Buchet-Chastel).
De la bande dessinée (Le Plus Mauvais Groupe du monde, de José Carlos Fernandes),
Des albums et romans pour la jeunesse : entre autres, deux titres de l’Angolais Ondjaki, des romans des Brésiliens Rodrigo Lacerda et Adriana Lisboa (éd. La Joie de Lire)…