Le collectif 

Laboratoire-théâtre de la Cie


Sans les interprètes , pas d'incarnation du théâtre,  pas  de frottement charnel avec l’encre, pas de corps de geste de regard, pas de vision, pas de remise en question de l’ordre des choses, pas de prise de risque, de contestation. Pas de rassemblement publique. 

C'est dire mon attachement profond et mon admiration à cette cellule imaginative, à ce théâtre laboratoire, et aux présences rares d’Aurélia  Marceau, d’Olivier Copin et de Christophe Seval, qui accompagnent depuis de nombreuses années l’aventure artistique de la Cie, partagent la réflexion critique et l’amour du théâtre; artistes virtuoses, incandescents, à l’intelligence vive, à la sensibilité retenue, exigeants, fragiles, puissants, généreux, réceptifs à l’inconnu, inventifs, et passionnément engagés. 

«Acteur forain, Eternel errant » disait Tadeusz Kantor 

De la même façon, sans une réflexion sur les manifestations de la lumière, et sa matérialisation, il ne peut pas y avoir de remise en question du genre théâtral et de ses techniques. C’est dire le rôle poétique et philosophique de François Klère dans les travaux collectifs d’expérimentation, pour placer L’acteurE et le spectateurE, tout à la fois au seuil du monde et  au coeur du vivant, dans la vibration de la pensée imaginante.

Anne Sicco dramaturge et son compagnon François Klère 

architecte de la scène




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